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Le Nouveau Guide des additifs

By 22/05/2018 No Comments

” Un formidable outil informatif et pédagogique mis à la disposition des consommateurs ” selon le Pr Jean-François Narbonne. Il permet

d’identifier les additifs sûrs et ceux qui ne le sont pas. C’est le seul guide à jour des données scientifiques.

Voici le premier guide sur les additifs
basé sur la science, pas les rumeurs alarmistes. Vous saurez en quelques secondes si un aliment peut être acheté sans inquiétude.

Vous découvrirez ce que cachent réellement les codes ou les noms compliqués qui figurent sur les emballages : des additifs sans risque

comme le E 330 ou le E 920, ou plus problématiques comme le E 250 ou le E 621.

Comment les auteurs ont procédé

Pour classer les 338 additifs autorisés, Anne-Laure Denans, docteur en pharmacie, nutritionniste, et les journalistes scientifiques de

LaNutrition.fr ont examiné
plus de 200 études scientifiques et toxicologiques et défini 4 catégories :

rouge : additif qu’il vaut mieux éviter
orange : à éviter dans des circonstances précises
gris : additif douteux
vert : additif qui ne pose pas de problèmes
Avec, pour chaque additif : les aliments dans lesquels on le trouve, la dose à ne pas dépasser et s’il vaut mieux l’éviter chez l’enfant ou en cas

d’allergie, diabète, maladie rénale, prédisposition au cancer, risque cardio-vasculaire… Et les références des études consultées.

Les enseignements du livre
1 additif sur 4 pose problème : ce guide signale donc 90 additifs qu’il vaut mieux éviter de consommer régulièrement ou à dose élevée, car ils

pourraient entraîner des problèmes qui ont été identifiés dans des études expérimentales (in vitro, chez l’animal) ou chez l’homme, comme par

exemple : des troubles du comportement ; des atteintes cellulaires ; une altération de la flore intestinale.
Parmi les substances suspectes :

Colorants : très présents dans les confiseries et les aliments pour enfants, plusieurs sont soupçonnés de favoriser l’hyperactivité et les troubles

du comportement.

Phosphates : ils ont envahi les rayons, des plats préparés aux fromages.

Émulsifiants : ces substances qu’on trouve dans les plats préparés, le pain industriel, etc… perturbent la flore intestinale.

Nitrites : ces conservateurs présents dans la plupart des charcuteries donnent naissance dans certaines conditions à des nitrosamines

cancérogènes.
Parmi les révélations de ce livre
• Les 7 colorants soupçonnés de favoriser l’hyperactivité
• Pourquoi les additifs au phosphate sont sur la sellette
• Comment les émulsifiants peuvent perturber la flore intestinale
• 7 édulcorants à éviter en cas de sucre sanguin élevé
• Les astuces des industriels pour faire accepter leurs produits

L’exemple des produits minceurs : 0% de graisse, mais chargés d’additifs
Prenez les yaourts et desserts allégés. En débarrassant le yaourt de ses matières grasses, il perd de son onctuosité. Pour leurrer nos papilles,

les fabricants jonglent avec les épaississants et les gélifiants (yaourts 0 % aux fruits). Pour qu’il soit ” sans sucre ajouté ” tout en ayant un goût

sucré, ils font appel à un mélange d’édulcorants. Résultat : des produits qui peuvent contenir jusqu’à 8 additifs !

Les additifs répondent aux besoins des industriels, pas des consommateurs
La présence d’additifs dans un produit signale qu’il s’agit d’un aliment ultra transformé.
” L’usage des additifs, explique le Pr Jean-François Narbonne dans sa préface, s’est généralisé après la Seconde Guerre mondiale de pair avec

la transformation, toujours plus poussée, des aliments. ” :

Déconstruction, réassemblage entraînant une dégradation des textures et des saveurs, qu’il faut bien compenser ;

Recherche de la plus longue conservation possible ;

Recherche du coût minimum : les additifs permettent de réduire les quantités d’ingrédients naturels plus onéreux.

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